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Lettre aux maires de la région

Monsieur le Maire,

 

Mesdames et messieurs les conseillers municipaux,

 

 

 

 

 

L’environnement agro-industriel de votre commune est source de pollutions avérées en pesticides, engrais, produits phytosanitaires de toute sorte, nocives pour la santé de chacun et la qualité de notre environnement. Cette situation interpelle nos consciences et nous amène de plus en plus à réagir avant d’atteindre le point de non-retour. C’est un combat de longue haleine mené par de grandes associations environnementalistes que vous connaissez auxquelles s’associent des associations plus « confidentielles » comme l’ADEPR. Heureusement des succès sont acquis et l’espoir de parvenir à une agriculture plus respectueuse de l’environnement, à plus ou moins long terme, gagne du terrain.

 

A côté de ce problème crucial se pose aussi celui de l’utilisation, dans les communes comme la vôtre, de produits identiques ou presque à ceux utilisés par l’agriculture industrielle, avec les conséquences que vous connaissez sur la qualité des eaux de surface ou souterraines et donc de l’eau de consommation courante, entre autres. Sachant tout l’intérêt que vous portez à la défense de l’environnement et à la santé de vos administrés, je me permets de porter à votre connaissance, si tant est qu’il le soit nécessaire, que depuis 2014, une démarche initiée par le ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer, intitulée « Terre saine, communes sans pesticides » incite les collectivités à s’engager dans la réduction ou, au mieux, l’interdiction de l’usage de pesticides. Ce processus bouscule des habitudes anciennes de traitement des espaces communaux par les agents chargés de cette tâche et n’est pas forcément simple à mettre en pratique mais l’enjeu est de taille et mérite qu’il soit finalisé. Cette démarche, si elle était menée à bien, ce dont je ne doute pas, vous permettrez au-delà des bienfaits dûs à cette pratique, de bénéficier d’un label valorisant votre commune. Parallèlement à cette initiative la loi dite Labbé impose aux « personnes publiques », à partir du 1er janvier 2017 « d’arrêter d'utiliser ou de faire utiliser les produits phytopharmaceutiques pour l'entretien des espaces verts, des forêts ou des promenades accessibles ou ouverts au public et relevant de leur domaine public ou privé », mais je ne vous apprends rien et je suis sûr que vous vous appliquerez à la respecter dans les meilleurs délais.

 

Vous avez compris, monsieur le Maire, mesdames et messieurs les conseillers municipaux, que l’objet de ce courrier n’est pas seulement de vous apporter des informations que vous possédez sans doute déjà mais surtout de vous signifier que mon association est à vos côtés dans l’action que j’espère vous allez mener au plus vite dans l’intérêt et le bien-être de tous.

 

 

 

Bien cordialement

 

 

 

René Petitprêtre

 

Président de l’ADEPR