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Version officielle du CEA qui est complètement différente des pompiers qui sont intervenus sur les terrains. Pourquoi cette différence d'interprétation ? La rigidité des dirigeants du site a conduit à des dysfonctionnements des opérations. 

- En interdisant l'accès des camions pour l'approvisionnement d'eau dans le site ( seulement 2 tuyaux à travers le grillage jusqu'à 23 H)

- En interdisant l'accès des pompiers sur le site pour poursuivre le feu, puis dans un premier temps, en autorisant seulement les pompiers professionnels puis, tardivement dans la nuit, les pompiers volontaires.

- En omettant de signaler au commandement des pompiers, les risques explosifs, radioactifs (uranium, deutérium, tritium, plutonium...), chimique (béryllium uranium, deutérium, tritium, plutonium,...). 

Comment les recherches de gaz ont pu être menées à bien par la cellule chimique des pompiers si les  risques connus sont cachés

Pourquoi le CEA, le préfet ont minimisé les faits sur les risques alors qu'il en allait de la vie des pompiers puis des citoyens ?

Pourquoi avoir placé 200 pompiers à contre vent dans les fumées de gaz chimique datant de la première guerre mondiale sans appareil respiratoire individuel pour protéger des bâtiments qui ne comportent aucun risque (dixit le préfet, voir vidéo) ?

 

Sommes-nous trop immatures pour comprendre ou alors fallait-il, comme l'ont fait les liquidateurs de Tchernobyl,  risquer  la vie ou compromettre la santé des pompiers pour absolument éviter une catastrophe sans précédent ?  

 

 

 

 

                      

 

 

 

 

 

 

 

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La goutte d'eau qui fait déborder le vase.

 11H45 : Les gendarmes de Pontfaverger préviennent les pompiers volontaires du même village d’un feu de broussailles sur le terrain militaire. 4 pompiers interviennent avec leur fourgon, sur place ils rencontrent 2 gendarmes et 2 militaires, ces derniers ont essayé de l’éteindre avec un engin de TP (voir dans la vidéo), puis les gendarmes devant l’ampleur du sinistre ont demandé du renfort localement
  13H : Avec l’appui du centre de secours de Warmeriville,  les pompiers volontaires ont fait un état des lieux pour faire un compte rendu précis au 18 en demandant l’intervention de la cellule chimique car les premiers obus à gaz ypérite explosaient et pouvaient présenter une menace pour les villages sous le vent
  13H45 : Un officier de Reims fut dépêché sur place pour donner un avis et prendre le commandement

Vers 15 heures : tous les centres de secours de la Marne sont sur place, les pompiers volontaires de Suippes ou Mourmelon sont surpris des moyens engagés, Sur les terrains militaires, ceux-ci contrôlent les périmètres sur les coupe-feux, mais ne s'engagent jamais au contact du feu du fait des explosions très nombreuses des obus chimiques de la guerre 14/18

Vers 16 heures : les départements de l’Aube, les Ardennes, l’Aisne sont sur place, une formidable organisation des services incendie est mise en place, seule difficulté, l’approvisionnement en eau reste difficile, les camions sont très longs à revenir, la réserve d’incendie de 10000 L située sur le camp militaire en bordure de route est vide, Le CEA, du fait du plan vigie pirate, refuse l’entrée des camions sur le site, un tuyau puis un 2 sont mis à disposition à travers le grillage

  Incident : un équipage engagé dans un chemin très étroit est pris dans les flammes et donne l’alerte par radio, il se dégagera en fonçant dans les arbres, pas de blessés mais le camion sera endommagé à l’avant et à l’arrière.

 

 


Vers17 H, les vents changent de direction à 180° , toutes les équipes (150 pompiers 50 camions) ont ordre de se déployer sur le chemin situé entre le CEA et le terrain militaire

Le feu est loin, mais du fait du problème de ravitaillement en eau, les ordres sont donnés, il ne faut pas arroser tant qu’il n’est pas à portée de lance.

Derrière le grillage, les pompiers du CEA se mettent difficilement en place, la tempête de 1999 ne permet plus de progresser dans les bois et de plus ils sont trop loin de leur point d’eau et ne disposent plus de leur camion qu’ils ont mis en relais pour améliorer le débit d’eau

La chaleur fait exploser de très nombreux obus, des gerbes de terre montent du sol, parfois, il s’agit du gaz ypérite reconnaissable à sa couleur jaune fluo, Les pompiers du CEA mettent les masques, ceux du service départementaux en réclament, il n’y en a pas, finalement plus personne n’en mettra !!! Le lieutenant de Verzenay est très inquiet pour ses "gars" et leur préconise de respirer à travers les cagoules.

 

Vers 19 H, le feu arrive brutalement porté par un vent extrêmement  violent, Les pompiers, judicieusement répartis tout le long du chemin ne parviendront pas à empêcher quelques sauts de feu à pénétrer dans l’enceinte du CEA, mais suite à l’interdiction de coucher le grillage pour les éteindre, il reprendra toute sa vigueur en quelques minutes. Le combat et les risques ont été inutiles, il menacera plusieurs bâtiments. L’EDF sera appelé pour un problème sur un transformateur. Le 01/05/2003 les pompiers du CEA éteignaient les dernières flammes. 

 

 

 

 

Seuls les pompiers professionnels sont autorisés à franchir la porte d’entrée du site pour poursuivre le feu. Des boites de rations militaires sont distribuées, toute la nourriture a un goût demoutarde donné sûrement par le dépôt d’ypérite sur les lèvres. La relève s’effectue tardivement, alors que certains sont aux feux depuis midi. 

 

A 23 H, au poste médical avancé, les noms sont notés, les yeux sont lavés au collyre, une boite de rations est distribuée, les consignes sont données: "se laver pendant 15 mm en rentrant; ne pas hésiter à appeler le 18 en cas de problème même léger; éviter si possible, de faire l’amour pendant plusieurs jours" 

 Le lendemain, deux pompiers volontaires de Pontfaverger appellent le 18 pour des problèmesrespiratoires légers, ils seront observés quelques mn dans l’ambulance sur la place du village et il leur a été conseillé d’acheter à la pharmacie un anti-irritant. Dans la semaine qui suivit, ils eurent des cauchemars épouvantables, un manque d'énergie, des problèmes digestifs… 

 

Recherche d'information : les pompiers professionnels auraient eu un suivi médical suite à cet incendie très particulier mais pas les pompiers volontaires.

 

 

 

                      

 

 

 

Les responsables de la sécurité ont sûrement pris conscience des risques suites aux grands incendies de l'été 1976, du 20 avril 1982, du 15 avril 2003.


Car ils ont  réalisé des travaux de rénovation du réseau d'incendie sur le site C.E.A du polygone d'expérimentations de Moronvilliers (51).

Type de marché de travaux : exécution.

Lieu d'exécution : polygone d'expériementation de Moronvilliers, 51940 Pontfaverger-Moronvilliers.

Caractéristiques principales : 
Les travaux de rénovation comprennent principalement les phases suivantes :
- construction d'un réservoir enterré ou semi-enterré de 500 m3 ;
- fourniture et pose de 2300 mètres de canalisation en PVC série "adduction d'eau" ;
- fourniture et pose de 700 mètres de fourreaux pour courants forts / courants faibles ;
- fourniture et pose de 1 100 mètres de câbles électriques (alimentation électrique et reports d'informations) ;
- fourniture et pose de 6 poteaux d'incendie et de 2 robinets d'incendie armés ;
- fourniture et pose de matériels divers de plomberie / tuyauterie ;
- réfection des voiries traversées par les réseaux.
Attention, la topographie de la zone de chantier est accidentée et le site est partiellement boisé.
Options : descriptions concernant les achats complémentaires : 
- option 1 : réalisation d'un réservoir de 120 m3 ;
- option 2 : Fourniture et pose de 800 mètres de canalisations ;
- option 3 : Fourniture et pose d'un poteau incendie.

N'y a-t-il pas là une carence voire une faute ?

Va-t-on persister à considérer que ces lieux sont totalement inoffensifs ?

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 Suite à l’incendie qui a eu lieu sur le terrain militaire et sur le site du CEA, les communes riveraines s’inquiétaient à propos des moyens d’intervention et de communication du centre.

Le préfet annonçait sur FR3 (voir ci-dessus) que le site n’abrite que des bâtiments classiques alors que !!!

Le maire  de Beine était inquietd’avoir vu survoler son village, par un nuage de couleur noire (partie supérieure) et orangée (partie inférieure). La cellule chimique des pompiers avait analysé les gaz "classiques" mais nous pouvons fortement mettre en doute qu'ils aient été informés des produits très spécifiques utilisés par le site d'expérimentation nucléaire. La sécurité des habitants a peut-être été menacée pour cause de secret défense. 

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Le casque
« Déchetterie » des produits radioactifs
 Bâtiment blanc (en bâche plastique) visible à plusieurs Kms
Ce bâtiment, du fait des matériaux utilisés pour sa couverture, a été fortement menacé lors de l’incendie de 2003 et de ce fait a fait mobiliser 150 pompiers pour le protéger.
S’il avait brûlé, quelles auraient été les conséquences ?