Note : veuillez remplir les champs marqués d'un *.

Tirs d'expérimentation à l'air libre,

Sur ce film (FR3 Champagne Ardennes) on peut voir la pulvérisation des matériaux utilisés pour cette explosion. En sachant que ces matières peuvent être de l'uranium 238, du deutérium, du tritium, du béryllium...qu'elles sont radioactives, cancérigènes, toxiques, on ne peut pas admettre que ces retombées arriveront dans la chaine alimentaire, par la végétation, par l'eau et en finalité sur l'homme. Bien sur, le CEA jure que maintenant ils ne le font plus !!!

 Maintenant, une cuve de confinement a été mise en place. Mais comme dans toute expérience, parfois ça foire ou ça explose plus fort que voulu et le couvercle a été arraché, en conséquence,  le confinement n'a pu être sauvegardé (fait reconnu quelques années après par CEA)  

 

Schéma de principe du modèle de charge nucléaire MK-28 de l'armée américaine.(...) Ce dessin a été établi par La Recherche à partir d'informations non officielles disponibles sur Internet. (La Recherche 1995) pour plus d'info cliquer ici 

On peut observer sur ce dessin, tous les composants pour la mise à "feu" d'une bombe. A part le plutonium (non encore officiellement répertorié sur le site de Moronvilliers), le tritium, le deutérium, le béryllium, l'uranium sont présents et sont utilisés au centre d'expérimentation nucléaire situé à 22 Km de Reims. Vous avez pu voir le nuage qui se dégage après l'explosion. Cela ne rassure pas la population surtout qu'aucun contrôle extérieur indépendant n'a pu se rendre sur le site (CRIirad ou Accro).

 

Cliquer pour agrandir l'image
Cliquer pour agrandir l'image

Pour en savoir plus techniquement sur Airix, cliquer ici

Extrait  

AIRIX est un accélérateur linéaire à induction  (...). Conçu pour produire une dose de rayons X de quelques centaines Rads à 1 mètre avec une radiographie diamètre de la tache focale de taille inférieure à 2 mm (LANL définition DAM-CEA), cette installation consiste en une MeV 3,8 / 2 kA pulsé électronique d'injection et 15,4 MeV accélérateur à induction alimenté par 32 générateurs de haute tension. (...) Il comprend un injecteur (3,6 MeV, 3,2 kA, 60 ns) et 16 cellules d'induction alimenté par 8 générateurs de haute tension (250 kV, 70 ns). Deux technologies différentes de cellules d'induction ont été testés (isolant Rexolite ou de ferrite sous vide). (...)Une expérience en se concentrant à 7,2 MeV du faisceau d'électrons a été réalisé au cours de l'été 1997. Nous avons commencé à produire des rayons X en Octobre 1997. Une dose de 50 Rad à 1 mètre a été réalisé avec un diamètre de rayons X de taille de spot de 3,5 à 4 mm (LANL définition DAM-CEA).Radiographie éclair statique de l'objet très dense ont été obtenus à partir de Novembre 1997 à Février 1998. Nous avons pu tester in situ de nouveaux types de très hautes sensibles détecteurs de rayons X et de vérifier qu'ils ont atteint nos objectifs très ambitieux:(...). L'accélérateur AIRIX a été construit sur le site de test CEA-Moronvilliers près de Reims en vertu d'une collaboration industrielle avec la société THOMSON-CSF. Il est logé dans un bunker en béton armé et a une longueur totale de 60 mètresLe 20 MeV par faisceau d'électrons a été focalisé sur une cible de 1 mm d'épaisseur tantale pour produire une fluence des rayons X de plus de 300 rads à un mètre de la cible. Le résultat est une radiographie simple de l'explosion dispositif sous test avec le détecteur de puissance de freinage élevée située dans un ensemble de protection derrière le dispositif de soufflage...

 


Les lasers ? Pour nous, c’est un outil dont nous nous servons pour réaliser des mesures. » Michel d’Aloisio est lasériste au Polygone d’expérimentation de Moronvillers (PEM). Situé à quelques kilomètres de Reims, le PEM est rattaché au centre DAM Île-de-France à Bruyères-le-Châtel.(…). « Chaque année, nous effectuons une centaine de tirs, répartis sur trois zones, pour étudier la phase non nucléaire des armes. Grâce aux lasers, nous sommes capables de mesurer la vitesse des matériaux volant à plusieurs milliers de mètres par seconde (…)

Au moment du tir, les expérimentateurs, dont Michel d’Aloisio, enregistrent les signaux et les prétraitent, avant d’envoyer leurs résultats aux spécialistes qui les analysent.« L’exercice de mon métier a suivi l’évolution des lasers. Jusqu’à récemment, beaucoup de nos lasers émettaient dans le visible, dans le vert, à une longueur d’onde dangereuse pour l’oeil. D’où des procédures de sécurité très lourdes. Mais nous avons récemment acquis un laser beaucoup plus sécurisé qui n’émet pas dans le visible : le risque est donc minimisé. Je suis arrivé à Moronvilliers en 2001,

(…)

 Chacun a sa spécialité, mais tous maîtrisent l’ensemble des équipements. « Il faut juste

acquérir les réflexes et savoirs, dans un premier temps, écouter les anciens qui ont l’expérience. »

Voir le document complet dans :

 www.cea.fr/content/download/80755/.../file/Talents-CEA-Lasers.pdf

 

 

 Retour à l'accueil du site |  Retour au dossier |  Accès aux documents associés |  Recherche 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

N° 7

SÉNAT

SESSION ORDINAIRE DE 2003-2004

Annexe au procès-verbal de la séance du 8 octobre 2003

RAPPORT

FAIT

au nom de la commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées (1) sur le projet de loi autorisant l'approbation de l'accord entre le Gouvernement de la République française et la Commission préparatoire de l'Organisation du traité d'interdiction complète des essais nucléaires sur la conduite des activités relatives aux installations de surveillance internationale, y compris les activités postérieures à la certification (ensemble une annexe),

Par M. Xavier PINTAT,

I. UN ACCORD CONCLU DANS LE CADRE DE LA PARTICIPATION DE LA FRANCE À LA MISE EN OEUVRE DU TRAITÉ D'INTERDICTION COMPLÈTE DES ESSAIS NUCLÉAIRES

 

La formule adoptée consacre « l'option zéro », proposée par la France au cours de la négociation, qui interdit tous les essais nucléaires quelle que soit leur puissance et quel que soit le milieu dans lequel ils sont réalisés.

Le traité ménage la possibilité d'expérimentations non nucléaires et des programmes de simulation.

En effet, certaines activités liées à la mise au point ou à la maintenance des armes nucléaires mais qui ne sont pas des essais nucléaires demeurent autorisées.

C'est le cas des expériences hydrodynamiques, parfois appelées « essais froids », qui impliquent la détonation d'un explosif sans matières fissiles, celles-ci étant remplacées par des matières inertes. Il s'agit ici simplement de tester, par exemple, la performance de l'architecture d'une arme, sans provoquer à quelque moment que ce soit de dégagement d'énergie nucléaire.

C'est également le cas des expérimentations dites « sous critiques » qui associent la détonation d'un explosif et la présence de matières fissiles telles que l'uranium ou le plutonium, sans pour autant déclencher de réaction nucléaire en chaîne. Destinées notamment à vérifier le comportement sous le choc des matériaux, ce type d'expérience n'implique aucun dégagement d'énergie nucléaire et demeure donc autorisé. Les Etats-Unis auraient procédé à une quinzaine d'expérimentations de ce type.

Par ailleurs, le traité n'interdit pas les activités de simulation qui font appel au calcul numérique à la modélisation du fonctionnement physique des armes et à des instruments de validation expérimentale tels que les faisceaux laser. Les Etats-Unis et la France sont engagés dans de tels programmes.

 

 

L'utilité des expériences 

N° 2821-- N° 154-- ASSEMBLÉE NATIONALE SÉNAT    séance du 19 décembre 2000. OFFICE PARLEMENTAIRE D'ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES

Le premier autre maillon est l'appareil de radiographie éclair géant AIRIX, installé à Moronvilliers (Marne) qui sert à radiographier  avec un flash de rayons X d'une durée de quelques milliardièmes de secondes, l'explosion de matériaux lourds non nucléaires servant d'amorce aux armes nucléaires. (...)Si le ministère de la Défense souhaite que les installations du Laser MegaJoule soient utiles à la recherche civile, ce qui est un atout pour un grand nombre de chercheurs intéressés par les lasers de puissance, il reste que l'organisation pratique pour l'accès aux expériences et la délimitation du périmètre classé " secret défense " s'avèrent complexes à mettre au point et souvent dissuasives pour des scientifiques de la recherche fondamentale et pour la coopération internationale. 

 

 L'émission "c'est pas sorcier" nous explique, toujours avec simplicité mais efficacité l'amorce de la bombe nucléaire :

- pour la bombe A mettre le curseur sur 10,39

- pour la bombe H mettre le curseur sur 13,38