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Pour plus d'information, voir le site officiel du ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie http://basol.environnement.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=51.0062

Description :

En 2006, l'exploitant a informé monsieur le préfet de la Marne et l'inspection des installations classées que les activités de déshydratation de luzerne sur le site étaient mises à l'arrêt, l'activité œillette s'est prolongée jusqu'en 2008.

En 1963, l’usine comportait 2 sécheurs de 4000 l/h fonctionnant au fioul lourd. ( …) Il semble qu'il y ait eu un réservoir aérien de fioul lourd d'une capacité de 200 m3 et deux cuves d'une capacité totale de gasoil et fioul domestique de 27 m3 (respectivement 20 m3 et 7 m3).(…) . Par contre, l'exploitant n'a pu transmettre d'information sur le démantèlement des cuves de fioul lourd. Toutefois, l'exploitant a noté que « les cuvettes de rétention béton [des cuves de fiouls lourds] sont encore sur place ; elles sont partiellement enterrées (à environ 1 m sous le sol). Un liquide est visible au fond de ces cuvettes de rétention...A proximité de ces cuvettes de rétention, un souterrain permet de constater des suintements de liquides noirs issus des cuvettes de rétention. On observe également une fosse en béton enterrée qui est remplie d'un mélange d'eau et de fioul jusqu'à 0,75 m de profondeur. La fonction de cette fosse n'est pas connue ».

(…) Des pièces métalliques étaient nettoyées dans un bac de dégraissage. Il semble que « le rejet de la fontaine de dégraissage ait été fait dans un regard de 1,20 m de profondeur, relié directement au réseau de collecte d'eau pluviale ». En outre, des traces au sol de type hydrocarbures ont été détectées au niveau du groupe électrogène et dans l'atelier. (…)

Une cuve enterrée récupérait les huiles usagées. Elle se situe à proximité de la bascule et des bureaux. Le volume et l'emprise de cette cuve ne sont pas connus (la base de cette cuve est de 2,20 m sous le sol). Elle est remplie de 1 m d'huile usagée.

Les transformateurs au PCB ont été éliminés en 2004 selon la filière autorisée.

L'alimentation en eau du site se faisait par l'intermédiaire d'un puits jusque dans les années 1975, date à laquelle il n'a plus été utilisé. Le puits a une profondeur de 100 m. Une phase d'hydrocarbures surnageant a été identifiée sur ce puits. Il semblerait que ce fioul a été déjà détecté il y une vingtaine d'années (d'après le souvenir d’anciens employés).

Description qualitative à la date du 23/11/2010 :
Les résultats des investigations qui ont été menées ont mis en évidence :
-au niveau des sols, présence d'hydrocarbures dans les sols dans plusieurs zones du site :
.présence d'un sol gras sur et sous la dalle de béton de la pièce du groupe électrogène, le prélèvement S7 (0,1 - 0,25 m) présente une teneur en hydrocarbures de 2500 mg/kg matières sèches avec majoritairement des fractions carbonées lourdes et la présence d'hydrocarbures aromatiques polycycliques.
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-au niveau de la nappe, il a été mis en évidence :
.en ce qui concerne l'utilisation de cette dernière :
.que les forages d'alimentation en eau potable du village de Beine-Nauroy ont été arrêtés et comblés ; Faux
.qu'il existe en aval hydraulique du site, des forages d'irrigation non utilisés actuellement :
.que, plus en latéral hydraulique, sont situés des puits particuliers utilisés pour l'alimentation en eau potable ;

-en ce qui concerne les pollutions souterraines :
.que les eaux souterraines sont polluées en hydrocarbures et benzène (voir annexe) ;
.que les tests de traitement de la nappe ont montré qu'il n'était pas envisageable d'extraire les hydrocarbures de la craie aquifère dans des conditions techniques et économiques acceptables, l'épaisseur du flottant étant très faible et la microporosité de la craie constituant un obstacle à l'extraction des hydrocarbures ;
;que la mise en place de restrictions d'usage sur un espace qui doit être déterminé en aval du site doit être envisagée. 

 

 

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-au niveau de la nappe, il a été mis en évidence :
.en ce qui concerne l'utilisation de cette dernière :
.que les forages d'alimentation en eau potable du village de Beine-Nauroy ont été arrêtés et comblés ; Faux, le puits Huguet est situé sous l'Observatoire 
.qu'il existe en aval hydraulique du site, des forages d'irrigation non utilisés actuellement : mais non interdit d'utilisation.
.que, plus en latéral hydraulique, sont situés des puits particuliers utilisés pour l'alimentation en eau potable ;

-en ce qui concerne les pollutions souterraines :
.que les eaux souterraines sont polluées en hydrocarbures et benzène (voir annexe) ;
.que les tests de traitement de la nappe ont montré qu'il n'était pas envisageable d'extraire les hydrocarbures de la craie aquifère dans des conditions techniques et économiques acceptables, l'épaisseur du flottant étant très faible et la microporosité de la craie constituant un obstacle à l'extraction des hydrocarbures ;
;que la mise en place de restrictions d'usage sur un espace qui doit être déterminé en aval du site doit être envisagée. 

 En rouge : Nos observations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La déshydratation est dans le périmètre de protection du puits de la commune et de plus situé en amont de la nappe. A l'époque de l'activité de l'usine, la surveillance et la responsabilité des différents responsables du site et les élus de la commune n'ont pas été à la hauteur de leurs fonctions. Par leur négligence, ce captage d'eau est perdu à jamais.

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L'eau potable va devenir dans les années futures une denrée rare et chère. La pollution de ces puits, (quelle que soit la cause : hydrocarbure ou nitrate) n'est pas imputable aux habitants de la commune et pourtant ce sont eux qui payent à la place des pollueurs. La loi des pollueurs-payeurs est encore une fois bafouée.