Note : veuillez remplir les champs marqués d'un *.

Cliquer sur l'image pour l'agrandir
Cliquer sur l'image pour l'agrandir

Pour plus d'information, cliquer sur le site officiel du ministère de l'écologie, du dévellopement durable et de l'énergie

 : http://basol.environnement.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=51.0014

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Description du site :
L'activité exercée par les établissements LAROYE sur le site de Beine Nauroy était la déconstruction de munitions datant d'aprés la deuxième guerre mondiale

Le choix du site n'était pas anodin car il était mitoyen avec le Centre d’expérimentation nucléaire de Pontfaverger- Moronvilliers ce qui permettait de ne pas connaitre la provenance régulière d’ explosions entendues par les habitants des villages environnants et ainsi masquer les activités du centre atomique.

Suite à un accident mortel survenu le 21 mai 1996. Le site a été mis en liquidation judiciaire.

 

Description qualitative à la date du 11/01/2012 :
Les risques présentés par ce site sont des risques d'explosion en raison de la présence dans les sols et en surface de matières explosives.

Une partie des munitions stockées a fait l'objet d'enlèvement ou de destruction sur site par les services de déminage.

D'autres consultations ont lieu pour procéder à l'élimination d'engins d'exercices encore actifs.

Des piézomètres destinés à pouvoir contrôler la qualité des eaux souterraines ont été mis en place en septembre 2002

Au vu de sa responsabilité en tant que producteur de déchet après défaillance de l'éliminateur, l'armée, par lettre du 04 janvier 2007, s'est engagée à assumer sa responsabilité de producteur de déchets et à traiter cette pollution pyrotechnique

Au cours d’une réunion de Commission locale d’information a propos de l’extension du centre d’enfouissement de Beine-Nauroy, le président de l’Association de Défense de l’Environnement de Pontfaverger et de sa Région avait pris un coup de sang devant le sous-préfet, le conseiller général M Schwein, le maire de Beine-Nauroy M Floquet … « Notre canton de Beine-Nauroy a recueilli, depuis 50 ans, toute les poubelles de la France et d’Allemagne, du nucléaire, au déchet hospitalier/industriel/ménager, au résidu pétrolier, au 200 tonnes d’obus qui risquent d’exploser à un moment ou un autre, cela suffit » Bien sur l’assemblée ne voulait le croire et demanda confirmation à M Floquet qui confirma les propos « l’autre jour, j’ai surpris une personne qui mettait un obus dans sa camionnette soit disant pour sa collection et une autre fois des gamins qui jouaient dans ce terrain miné » . Il faut noter que le site n’était ni surveillé, ni sécurisé, voir photo.

Suite à cette révélation, après 13 ans de risque pour la population, monsieur le préfet de la Marne demanda au service de déminage de la direction de la sécurité civile d’intervenir en toute urgence sur le site :
- le 10 septembre 2009, pour le retrait de 20 000 détonateurs ;
- du 21 septembre 2009 au 23 octobre 2009, pour :
le transport d'une partie des munitions sur le camp militaire de Suippes et leur destruction (environ 206 palettes de munitions ).

Le 8 juin 2010, une nouvelle visite d'inspection a été réalisée. Le site représente une surface de l'ordre de 17 hectares et des déchets étaient toujours présents. A noter que ces constatations ont été réalisées de l'extérieur du site, le propriétaire n'étant pas présent.

le site présente un risque pyrotechnique très important lié aux faits de guerre (présence de tranchées et entonnoirs, lignes de front de la guerre 1914-1918, présence éventuelle de munitions tirées non explosées...). De plus, des brûlages de munitions historiques et modernes et d'éléments de munitions ont eu lieu sur le site (dans ces zones de brûlage, un risque de pollution des sols par des éléments métalliques et chimiques n'est pas à exclure). Enfin, la présence de munitions enfouies générée par les activités de la société Laroye n'est pas exclue.

Grâce à l’action de l’association et du sous-préfet, ce site a pu être en partie vidé des explosifs visibles du commun des mortels mais connaitrons-nous un jour sa réhabilitation ? 

 

 

 

Photographie prise le 26 octobre 2009.

Clôture pourri, pas de signalisation des risques, grillage coupé …

 

Alors que le site présente encore un danger réel,  des promeneurs pourraient se promener dans ce lieu car il semble abandonné et inoffensif. L'état de la signalisation ne reflète pas les risques encourus; ou alors des personnes mal intentionnées, en quête de recherche de détonateurs ou d'explosifs pourraient surement y trouver leurs "bonheurs" pour le malheur de victimes innocentes.

 

Après 16 ans d’inactivité du site, l’état Français pourrait prendre ses responsabilités. N’oublions pas que ces obus proviennent de l’armée française. Faut-il une catastrophe pour le faire déminer complètement ?

>>

                      

 


 

Extrait de http://fr.wikipedia.org/wiki/Munition_non_explos%C3%A9e

Munitions dites « conventionnelles » : elles sont sources de risque de pollution chronique ou aiguë.
À titre d'exemple :

  • chaque obus muni de sa douille contient deux amorces contenant chacune deux grammes de fulminate de mercure, soit un gramme de mercure toxique pur) ;
  • Tous les explosifs nitroaromatiques présentent une toxicité pour l'homme ou l'environnement et laissent des résidus toxiques qui contamineront l'environnement après leur détonation15 (c'est un fait utilisé par les enquêteurs pour identifier les explosifs et leur provenance après un tir ou une explosion). Le nitrotoluène, le nitrobenzène et le nitrophénol ainsi que, dans une moindre mesure, le nitroanisol et de nitronaphtaline ont été utilisés dès la Première Guerre mondiale.
  • L'explosif le plus commun en 1914-1918 était l'acide picrique, qui est toxique. L'enveloppe (chemise) des munitions et en particulier des obus est très robuste mais non éternelle. L'oxydation des obus entraîne la formation de picrates très instables (explosif) qui rendent ces obus de plus en plus dangereux avec le temps.
  • Les douilles étaient quant à elles remplies de nitrates (qui, sans être toxique lorsque présent à faible dose, pose, à des doses plus importantes, de graves problèmes environnementaux dont voire la dystrophisation des milieux). l'eutrophisation 
  • Le cuivre, le cadmium, le zinc, le plomb, l'antimoine, étaient des composants ou contenus classiques des munitions conventionnelles. Beaucoup d’obus allemands de la période 14-18 contenaient un fumigène à base d’arsenic pour permettre aux artilleurs de mieux repérer le point d’impact de l'obus et régler leur tir..

>>

                      

 

Lors de la première réunion public de l'association de l'environnement de Beine-Nauroy, des analyses d'eau provenant des piézomètres situés en amont de la décharge ( à l'époque Ent. Gournoff) montraient des teneurs importantes en plomb. Cela proviendraient-ils de ce site, des milliers d'obus de la première guerre mondiale ou de l'activité du centre d'expérimentation nucléaire situé quelques km plus en amont. Décidément cette zone est maudite pour le respect de l'environnement. De nos jours, les archéologues fouillent avec frénésie les vestiges romains, quand sera-t-il en l'an 4000 ? Ou peut-être bien plus tôt, quand nos petits-enfants nous demanderons des comptes. Tous responsables mais pas coupables

>>